La procédure utilisée par le maçon pour le rejointoiement de briques se distingue de celle pour les pierres. Voyons un peu comment se déroule le tout : tout d’abord, le maçon vide les joints de brique à remplacer en utilisant une balayeuse spéciale pour bien aspirer la poussière. Il se rend jusqu’à environ 1 ¼ de pouce de profondeur, ou 2 fois et demi l’épaisseur du joint.

Puis, le maçon procède au nettoyage des joints de brique avec un arrosoir afin de bien faire disparaître les éléments de mortier usés. Il remplit ensuite les joints de nouveau mortier en utilisant une truelle et une langue de chat. Il finit le travail en mouillant le mur pour 72 heures afin d’éviter les microfissures dues à un séchage trop rapide. On appelle ce procédé la « cure humide ».

Pour le rejointoiement de pierres, le maçon casse le joint à remplacer en utilisant un petit marteau piqueur jusqu’à environ 2 pouces de profondeur. Il lave ensuite les joints de pierre avec un arrosoir, puis remplit les joints en utilisant une truelle et une langue de chat.

Pour finir, il procède, encore une fois, à une cure humide.

Méfiez-vous des imitations. Toute méthode de rejointoiement, autre que celle décrite précédemment, est à proscrire. Voilà pourquoi il faut s’informer et comparer pour éviter de faire affaire avec des amateurs. Seul un maçon d’expérience doit être considéré, sans quoi votre structure pourrait en subir les conséquences, comme un joint mal rempli ou pas assez creux, une finition inadéquate ou une mauvaise adhérence aux éléments de maçonnerie.

De plus, le choix du mortier est important : s’il est plus dur que celui d’origine, il peut faire craquer la brique ou la pierre. Il faut plutôt privilégier les mortiers à base de chaux.